Le logis d’Equilly, La renaissance d’une granvillière
En couverture du nouveau numéro de Maisons Normandie, nous vous présentons le Logis d’Equilly, sauvé du déclin par une famille de passionnés.
Alimentés par une passion pour le patrimoine et avec un courage sans limite, Christine et Marc Huline décident en 2005 de restaurer ce château historique de leur région d’origine qui menaçait ruine et risquait de se faire engloutir par les ronces. Douze ans plus tard, le miracle est en marche, la demeure reprend vie comme aux plus belles heures de son histoire. Même si la tâche est rude et encore loin d’être accomplie, la renaissance du logis d’Equilly est devenue une affaire de famille et le domaine est à nouveau prêt à défier le temps.
Sur les pas des pèlerins du Mont Saint Michel
L’existence du manoir d’Equilly est avérée dans un document de 1237. Ce fief dépend alors du comté de Mortain, c’est « un logis de noble maître, bon seigneur, une fière fieffée ferme ». L’histoire du Logis d’Equilly est liée au Mont-Saint-Michel. Le seigneur d’Equilly, Jean de Sainte-Marie, écuyer fut, en effet, un ardent combattant lors de la bataille du 17 juin 1434, aux côtés de Louis d’Estouteville. Avec le gouverneur de Normandie et capitaine du Mont-Saint-Michel, ils mirent fin à un siège de trente ans des envahisseurs anglais
Située sur les chemins de p
èlerinage du Mont-Saint-Michel, entre l’Abbaye de Hambye et l’Abbaye de la Lucerne, Granville et Villedieu-les-Poêles, la seigneurie d’Equilly constitue l’une des dernières étapes d’un parcours mystique souvent parti de loin. Jusqu’au XVIIè siècle les Sainte-Marie sont les seigneurs du lieu. En 1610, Pierre de Sainte-Marie agrandit la demeure et agrémente l’ensemble d’un jardin à l’italienne avec terrasses et bassins, ils doteront le château d’une cour d’honneur, de pavillons d’accueil et d’un parc à la française inspiré de la Renaissance. Christine et Marc mettent aujourd’hui un point d’honneur à perpétuer l’esprit du jardin et de ses codes traditionnels autour de la grande pièce d’eau où l’ornemental voisine avec le fonctionnel, quelques animaux en pâture et un potager se partagent l’espace avec le petit bassin napoléonien et ses allées à la française.
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Textes Corinne Targat
photos : Gilles Targat